Il y a une semaine à cette heure-ci, les RMLL s'achevaient en apothéose avec deux interventions de représentants de Wikimédia France. C'était la fin de cinq jours de débats et d'échanges autour des logiciels et œuvres libres ; plus de 300 conférences et ateliers se sont déroulés autour de 17 thématiques.
C'était la première fois que j'assistais à cette manifestation qui fêtait sa 10e édition. Il faut dire que cette année, cela se passait à 100 km de chez moi et que j'étais disponible pour quelques jours. C'est avec une certaine expectative que je m' y suis rendu. Autant, la semaine précédente, il ne faisait aucun doute pour moi que Wikimédia France avait toute sa place aux Étés TIC de Rennes qui avait pour thème « Culture(s) et connaissances en réseaux ». Je craignais alors que nous soyons un peu noyés dans cette grand’messe du libre où les geeks de toutes sortes se battraient sûrement à coups de distributions et de lignes de codes, n'accordant qu'un regard dédaigneux au quidam qui se contente de mettre à jour quotidiennement son Ubuntu en évitant comme la peste d'avoir à saisir une ligne de commande.
Premier choc en entrant dans le hall de l'École polytechnique de l'université de Nantes : des livres. Et pas seulement des livres d'informatique. Ça m'a rassuré de voir que le partage libre de connaissance n'occupait pas une portion congrue de ce village du Libre où je m'apprêtais à passer 2 jours.
Deuxième surprise : un public varié. Malgré l'éloignement du centre de Nantes, des jeunes, des vieux, des curieux de toute sorte arpentaient les allées à la recherche d'informations sur les différents aspects du libre.
Et surtout, loin de se contenter de rester sagement derrière leurs stands, les exposants au badge violet (comme moi), les conférenciers, les organisateurs, même, discutaient, échangeaient, s'informaient.
C'est cette mise en place de réseaux qui est, à mon avis, l'un des intérêts majeurs de ce genre de rassemblement. L'une des grandes forces des logiciels et œuvres libres est la communauté d'utilisateurs, de développeurs ou de contributeurs sur lesquels il s'appuient. Souvent, et on le voit quotidiennement dans Wikipédia, une communauté a un talent particulier pour se lancer dans des chamailleries internes et à se regarder un peu le nombril. Il me semble important de tirer parti des synergies qui existent au sein de chacune pour tisser des liens en vue de favoriser le partage et la diffusion de connaissances libres. Et c'est souvent en se rencontrant physiquement que les choses avancent réellement.
Certains liens sont évidents, comme ceux existant avec Framasoft. D'autres mériteraient d'être développés. J'en vois deux sortes :C'était la première fois que j'assistais à cette manifestation qui fêtait sa 10e édition. Il faut dire que cette année, cela se passait à 100 km de chez moi et que j'étais disponible pour quelques jours. C'est avec une certaine expectative que je m' y suis rendu. Autant, la semaine précédente, il ne faisait aucun doute pour moi que Wikimédia France avait toute sa place aux Étés TIC de Rennes qui avait pour thème « Culture(s) et connaissances en réseaux ». Je craignais alors que nous soyons un peu noyés dans cette grand’messe du libre où les geeks de toutes sortes se battraient sûrement à coups de distributions et de lignes de codes, n'accordant qu'un regard dédaigneux au quidam qui se contente de mettre à jour quotidiennement son Ubuntu en évitant comme la peste d'avoir à saisir une ligne de commande.
Premier choc en entrant dans le hall de l'École polytechnique de l'université de Nantes : des livres. Et pas seulement des livres d'informatique. Ça m'a rassuré de voir que le partage libre de connaissance n'occupait pas une portion congrue de ce village du Libre où je m'apprêtais à passer 2 jours.
Deuxième surprise : un public varié. Malgré l'éloignement du centre de Nantes, des jeunes, des vieux, des curieux de toute sorte arpentaient les allées à la recherche d'informations sur les différents aspects du libre.
Et surtout, loin de se contenter de rester sagement derrière leurs stands, les exposants au badge violet (comme moi), les conférenciers, les organisateurs, même, discutaient, échangeaient, s'informaient.
C'est cette mise en place de réseaux qui est, à mon avis, l'un des intérêts majeurs de ce genre de rassemblement. L'une des grandes forces des logiciels et œuvres libres est la communauté d'utilisateurs, de développeurs ou de contributeurs sur lesquels il s'appuient. Souvent, et on le voit quotidiennement dans Wikipédia, une communauté a un talent particulier pour se lancer dans des chamailleries internes et à se regarder un peu le nombril. Il me semble important de tirer parti des synergies qui existent au sein de chacune pour tisser des liens en vue de favoriser le partage et la diffusion de connaissances libres. Et c'est souvent en se rencontrant physiquement que les choses avancent réellement.
- Les liens « techniques » avec les communautés développant certains outils spécifiques complémentaires de Wikipédia. Ainsi, des cartes libres élaborées dans le cadre du projet Open Street Map pourraient être intégrées dans l'encyclopédie et bénéficier ainsi d'une meilleure visibilité. L'intérêt est aussi de récupérer des contributeurs qui peuvent contribuer sur les deux projets ; je pense notamment à nos Wikicartographes.
- Les liens de proximité avec notamment les groupes d'utilisateurs de logiciels et œuvres libres (GULL). Ces groupes ont notamment pour but de favoriser le développement des logiciels libres à travers l'organisation de journées Grand Public. À mon avis, il s'agit là de moments priviligiés pour permettre à des personnes pour qui Wikipédia reste un site qu'ils ne font que consulter de devenir, à leur niveau, des contributeurs. Alors que l'édition peut sembler de plus en plus complexe, il est important de désacraliser le fait d'écrire pour que tout un chacun puisse s'approprier le projet. Celà ne peut se réussir que si des rencontres « en vrai » sont organisées. D'autre part, les GULL disposent souvent de liens avec les institutionnels qui sont détenteurs de documents qu'ils pourraient rendre libres ; autant en profiter pour développer Wikimedia Commons et Wikisource.
Bien sûr des liens sont aussi possibles avec des personnes ou des entreprises n'appartenant pas à la communauté du libre. Si cela peut présenter un intérêt ponctuel en termes financiers, je doute fort qu'une collaboration basée sur autre chose que du mécénat puisse perdurer. La logique de partage libre de connaissances mises gratuitement à la disposition du plus grand nombre s'accommode mal avec une logique commerciale basée sur l'exclusivité.
Si la communauté veut assurer son renouvellement par l'élargissement de sa base de contributeurs, c'est à mon avis en se rapprochant des contributeurs, actuels et futurs, qui partagent une même communauté de valeurs.
Dans un prochain post, nous verrons comment une association peut jouer un rôle en fédérant un maximum de contributeurs autour de ces valeurs.
Si la communauté veut assurer son renouvellement par l'élargissement de sa base de contributeurs, c'est à mon avis en se rapprochant des contributeurs, actuels et futurs, qui partagent une même communauté de valeurs.
Dans un prochain post, nous verrons comment une association peut jouer un rôle en fédérant un maximum de contributeurs autour de ces valeurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire